Le début d’une année est un moment propice pour revisiter ses priorités et poser des intentions précises et claires.
Pour cela, prenez un peu de temps au calme avec vous-même et dans un dialogue intérieur, répondez aux questions suivantes, si elles vous inspirent : de quoi ai-je réellement besoin ? Qu’est-ce qui me met véritablement et durablement en joie ? Quels sont les projets qui me tiennent à cœur pour l'année à venir, qu’ils soient personnels, professionnels, associatifs ?
Puis, demandez-vous comment vous pouvez organiser concrètement votre agenda pour consacrer votre temps en priorité à ce qui vous motive, vous nourrit, vous rend vivant. Visualisez-vous entrain de réaliser vos projets, d’atteindre vos objectifs, avec bonheur et aisance. Ensuite, tout au long de l’année, vous pourrez régulièrement faire le bilan de votre semaine et mesurer à quoi vous consacrez effectivement votre temps. Vous pourrez alors vérifier si votre façon de vivre est en cohérence avec vos aspirations… pour le cas échéant, apporter les changements qui vous paraissent possibles.
Car nous avons souvent le choix du chemin que nous voulons emprunter. Encore faut-il prendre le temps d’explorer le champ des possibles, de sonder comment cela résonne en nous, puis de prendre la responsabilité de la direction que nous prenons. Oser sortir des sentiers battus si telle est notre aspiration. Se faire confiance.
Cela correspond à la démarche encouragée dans un coaching : prendre conscience de nos marges de liberté, de nos ressources puis s’engager plus lucidement vers de nouveaux territoires inexplorés, en pleine autonomie.
Je vous souhaite en 2020 de belles explorations, dans l’introspection et dans l’action !
Et en guise de source d’inspiration, je partage avec vous ce conte amérindien que je trouve particulièrement éclairant au moment de définir nos priorités pour l’année, en toute responsabilité.
Un jour, un petit garçon rend visite à son grand-père considéré comme le vieux sage du village.
Il lui demande “Dis-moi, Grand Père, qu’est-ce qu’un Homme ?”
Alors son grand-père, avec ses mots, l’emmène en voyage. Il lui parle de territoires immenses, connus et inconnus, des loups qu’on y trouve. Il lui raconte le loup noir, sombre, manipulateur, envieux, colérique, hargneux et menaçant, qui hurle la nuit, se cache, se bat avec les uns et dévore les autres, terrifie, domine par la peur et tue.
Il lui raconte aussi le loup blanc, accueillant, équitable, joyeux, solidaire et fraternel. Pacifique, lucide, il protège les siens et soutient les autres, attentif, généreux et confiant.
Puis il lui dit : “Tu vois, l’Homme a ces deux loups en lui. Chacun de nous abrite en lui un loup noir et un loup blanc qui ne cessent de s’affronter.”
L’enfant réfléchit et lui demande : ” … et c’est lequel qui gagne ?”
Alors, le vieux lui répond doucement : “Celui qui gagne, …… c’est celui que tu nourris.”